DECLARATION DE VOS ELU-ES CPL

 

Suite à la réunion du 5 février dernier, les élus de la CPLU pensaient, sans doute naïvement, que cette réunion aurait pour objet de s’entendre sur une méthodologie de travail respectueuse des textes et du statut, dans l’intérêt collectif. Force est de constater qu’il n’en est rien et que cette réunion n’avait pour seul but que de nous mettre dos au mur, nous imposant un fonctionnement qui ne peut être satisfaisant pour personne.

Comment pourrions-nous exercer notre mandat d’élu correctement si nous ne pouvons défendre les collègues Publics en CPL, et les collègues privés en parallèle ?
Soucieux du bien-être des collègues dans leur travail, nous avons toujours fait en sorte de proposer le pourvoi du maximum de postes avec le maximum de collègues, afin de laisser les postes vacants le minimum de temps. La Direction, dans une toute autre logique, préfère quant à elle rediffuser des postes plutôt que de les pourvoir, générant des postes laissés vacants dans les sites.

Paradoxalement, c’est au prétexte de la vacance de postes que la Direction Régionale entend modifier les règles des CPL !

Comment expliquer aux collègues de droit privé que certains d’entre eux seront traités différemment, par rapport à leurs collègues de même statut, parce qu’ils auront eu « la chance » d’avoir candidaté sur un poste où il n’y avait pas de candidature Publique (de fait ou parce que ceux voulant candidater en auront été dissuadés) ?
En préparation ce lundi 12 février, quelle ne fut pas notre surprise de voir tomber, à 16h55 sur nos boites mails, les résultats « vague de mobilité janvier 2018 », sans aucune information ni explication préalables aux collègues et alors que nous devions siéger un jour et demi après ! Quelle urgence y avait-il qui ne puisse attendre mercredi soir ? C’est, pour nous, une provocation de plus !

Le pourvoi des postes pouvait très bien s’effectuer dans le respect des deux statuts et sans que les collègues ne se sentent privés d’un droit à la mutation. Nous aurions aimé pouvoir en parler et proposer des modalités organisationnelles : c’était le but de l’intervention que nous étions en train de rédiger quand ce mail nous a été envoyé… Notre déclaration en est donc modifiée, puisque l’échange est visiblement impossible. Nous sommes amers, en colère pour nos collègues que nous ne pourrons plus défendre comme nous le souhaitons, comme nous le devons ; en colère pour notre mandat qui, à force d’être réduit, devient une chambre d’enregistrement ; en colère pour notre statut qui existe encore même si la Direction essaie par tous les moyens de le réduire à peau de chagrin…

Nous aurions à dire sur la façon dont la Direction veut gérer les sélections internes et qui ne s’appuie sur aucun texte, sur la gestion des mutations, sur toutes ces modifications ; mais où pouvons-nous en parler si le but est de faire en sorte que la CPL se déroule au plus vite ? Il ne nous semblait pas que le changement de présidence devait entraîner un changement radical du fonctionnement des CPL…

Pour toutes ces raisons nous avons décidé de ne pas siéger ce jour !